Pas de quartier pour le Tiers-Lieux
L’économie sociale et solidaire n’entre visiblement pas dans la culture de certains de nos élus, qui au mieux n’en voient pas l’intérêt, au pire font tout pour qu’elle disparaisse du paysage bagnérais.
Et pourtant, ça fonctionne ! Le Tiers-Lieux en Bigorre permet à une trentaine de personnes de développer leur activité professionnelle : graphiste, créatrice de bijoux, architecte, céramiste, ingénieur, chauffagiste, formatrice en langues, développeur de projets numériques, charpentier, brasseurs etc. Il héberge des associations, dont certaines, comme Haut-Adour Génération ou Nature & Progrès, ont un salarié. Dans sa salle d’expression corporelle interviennent des profs de danse, de yoga, d’éveil musical. On y trouve également un cabinet de thérapeutes mutualisé, un espace de travail partagé, une salle de formation entièrement équipée en informatique, un café et un garage associatifs…
Alors, puisque cette structure est aussi utile à la ville sur le plan
économique, pourquoi
Une majorité d’élus, ceux de la plupart des villages de
Rien d’étonnant en ce qui concerne Claude Cazabat, qui, depuis qu’il est en fonction, a tout fait pour leur rendre la vie impossible. Il a même dépêché en 2020 une commission de sécurité, pensant probablement provoquer la fermeture du lieu, mais le résultat n’a pas été conforme à ses espérances : elle a donné un avis globalement favorable…
Sébastien Lacrampe, lui, a tombé le masque. Où sont passées les
convictions sociales et écologiques qu’il affichait complaisamment durant la
campagne des municipales ? Pourquoi l’économie sociale et solidaire ne
trouve-t-elle plus grâce à ses yeux ? Pourquoi d’après lui la rénovation
énergétique d’un bâtiment industriel ne mérite-t-elle pas que
En attendant, malgré le soutien des élus bagnérais d’opposition, Robbé et Roux en tête, le Tiers-Lieux est en difficulté. Mauvaise nouvelle pour l’économie locale et pour ceux qui aiment notre ville avec sa diversité.
