Bonne Année quand même !

 


« A Jaïr Bolsonaro,  Donald Trump et quelques milliards d'humains zélés et obstinés sans qui ce livre n'eut pas existé... »

 

J'entrouvre mes volets. Dans le Bédat, les arbres commencent à bourgeonner. Curieusement,  il fait frais ce matin de décembre... La climatisation ne déclenchera pas. On n'entend que le bruit entêtant du nid de frelons coincé sous l'avant toit... Je laisse sécher l'encre de la dédicace de mon manuscrit avant de le glisser dans l'enveloppe destinée à l'éditeur. J'irai la poster tout à l'heure, dans un point relais des Coustous aux fontaines asséchées. Mes moustiquaires commandées sur Amazon m'y attendent. En calculant bien, je reviendrai à l'heure pour l'appel « hologramme » de ma petite fille. Ce quart d'heure mensuel autorisé par les autorités depuis la grande pandémie me réchauffe le cœur...

 

Erick Vuillier

 

Mais surtout la santé !

    Faire des vœux a un côté délicieusement suranné. Cette incantation pour que se concrétisent les  promesses du futur avait peut-être un sens lorsque nous pensions que le progrès nous menait vers un monde meilleur.  Aujourd’hui, à moins de se voiler la face, il est difficile de croire autant en l’avenir. Tous ceux – dont je fais partie, bien sûr – qui, il y a un an, ont souhaité à leurs proches une bonne année devraient être définitivement dissuadés de se plier à cette tradition. 2020 annus horribilis !

    Mais il fait toujours bon garder un lueur d’espoir car le pire n’est jamais sûr.  Alors souhaitons-nous à nouveau plein de bonnes choses.

Que 2021 tire les leçons de 2020.

Que nous comprenions que le saccage de notre environnement a un prix exorbitant qui  se paie à coups de pandémies et désastres en tous genres – multiplication des cyclones et des tempêtes, sécheresses à répétition, feux de forêt, érosion des littoraux, disparition accélérée d’espèces animales et végétales, multiplication des guerres locales etc.

Que nous prenions conscience que les mesures d’urgence indispensables ne seront acceptables par tous que si l’on réduit les inégalités sociales qui minent nos sociétés.

Et donc qu’en 2021 les autruches que nous sommes sortent enfin la tête du sol pour regarder la réalité en face et définissent ensemble le monde – et plus modestement la ville de Bagnères ! – de demain.

    Et puis n’en restons pas au stade des vœux.

Agissons pour qu’ils se concrétisent, individuellement comme collectivement, au niveau familial, local, national…

Changeons peu à peu nos habitudes consuméristes, devenons responsables en allant vers plus de sobriété, faisons pression sur les décideurs pour que soient prises des mesures de long et moyen terme conservant la planète habitable  pour les générations futures.

Prenons en main notre destin, impliquons-nous, exigeons d’avoir voix au chapitre, et n’en restons pas aux incantations magiques qui ne feront revenir ni la pluie ni le bon vieux temps des certitudes.

    Bonne Année à tous.

Jean-Marc Aragnouet

 


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