Avec le réchauffement climatique, dont les effets se font maintenant sentir de façon spectaculaire, l’eau est appelée, dans les années qui viennent, à devenir le bien le plus précieux de l’humanité. L’eau potable, entendons-nous bien, pas l’eau de mer gorgée de micro-plastiques qui va en plus grignoter nos côtes ou l’eau polluée des rivières et de beaucoup de nappes phréatiques. Nous pensions, en France, avoir le privilège de consommer une eau abondante et irréprochable. Il a fallu déchanter il y a quelques semaines, lorsque nous avons appris que 20% des Français étaient alimentés par une eau dépassant les seuils de qualité tolérés pour les pesticides et leurs métabolites. Autrement dit, douze millions de nos compatriotes ne devraient pas consommer leur eau du robinet… Merci à l’agriculture productiviste qui, non contente de détruire la biodiversité (insectes et oiseaux particulièrement), gorge nos sols d’une chimie qui s’infiltre dans les n...